...... RETOUR SUR LA FERIA DE PENTECÔTE 2012 A NÎMES ... DIMANCHE 27 MAI - 11H30 ... "RETOUR AU SPECTACLE TAURIN ORDINAIRE" ......

FERIA DE PENTECÔTE A NÎMES

CORRIDA DU DIMANCHE 27 MAI 2012 A 11H30

6 TOROS DE "ZALDUENDO"

pour

David MORA - Daniel LUQUE - Thomas DUFAU

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Il me faut absolument terminer la publication de ces "Retours sur la Feria de Pentecôte 2012 à Nîmes" avant demain midi ... ! Après, j'enchaîne sur la Feria d'Istres ...

C'est pour cette raison que je vais, encore une fois, faire "court" pour mes commentaires perso d'autant que, je dois l'avouer, cette corrida de Zalduendo n'a pas été vraiment passionnante, loin de là ... "ordinaire" comme le constate aussi mon ami revistero "Santiago" dans a reseña que vous pourvez lire ci-dessous avec quelques photos ... les autres se trouvant dans l'habituel ALBUM-PHOTOS à feuilleter sans modération !

Je vous rappelle aussi, ce dont pour la plupart d'entre vous vous vous "tapez" royalement, que cette corrida s'est mal terminé pour moi avec une voltereta dans les excaliers des arènes nîmoises.

Heureusement que l'équipe des secouristes, à qui je rend un nouvel hommage appuyé, m'a "entourée" de ses soins ... avant de faire une pause méritée ... !!!

La reseña de "Santiago"

Toros de Zalduendo pour le retour au spectacle taurin ordinaire.

Nîmes dimanche 27 mai – 11h 30

  

Après la corrida en solo de Castaño face aux Miura, corrida historique, nous sommes redescendus sur terre et avons retrouvé le spectacle taurin actuel, avec des toros dociles, peu piqués, sans alegria, mais qui permettent aux figuras ou prétendues telles, de participer sans encombre majeur à un nombre conséquent de corridas que l'aficionado oublie dès qu'il quitte sa place de tendido. Depuis plusieurs temporadas, les Zalduendo n'engendrent que la monotonie. Ils ne firent pas exception aujourd'hui. L'arène était aux deux-tiers pleine. Contrairement à hier après-midi, les absents n'ont pas eu tort.

David Mora (blanc et noir)  traversa la piste pour aller faire une puerta gayola à son premier toro (n° 119, 489 Kgs). Il la réussit, et traça  ensuite de belles véroniques, des chicuelinas et la rebolera. Après deux rencontres symboliques, Luque fit un quite de trois véroniques lentes et longues, auquel Mora répliqua par des chicuelinas. La faena commença avec des statuaires, puis des muletazos à droite, liés par séries de cinq. Le problème était que le toro chargeait lentement sans transmettre d'émotion et sans alegria. Il en sera de même pour les séquences de la gauche, rendant le toreo de David Mora sans éclat, bien fait  mais sans sentiment. Mora tue du premier coup. Une petite pétition  demande une récompense. Le président en fonction, Valade le Débonnaire, hésite, fait mine de sortir un mouchoir qu'il rentre rapidement en écoutant quelques murmures de réprobation. David Mora tente une vuelta que refuse les gradins.

Il semble vouloir se rattraper avec son second (n° 1, 525 Kgs) qu'il reçoit par des véroniques, genou plié et une demie. A ce moment là, le Zalduendo fait une vuelta de campaña. Mora soigne le mise en suerte de la première pique. Le deuxième ne sera qu'un picotazo. Il commence par de beaux doblones, genou en terre. Le toro possède une bonne charge et recevra des derechazos vibrants de la part de Mora. Il va tracer de belles naturelles mains basses, en rond, en faisant trainer sa muleta par terre. Il reprend la main droite et s'entoure le toro autour de la ceinture avec des derechazos en redondos. Il termine sa faena par un numéro de porfia, généralement apprécié par une majorité du public, et déclencheur de trophées.

David Mora pinche. Nous avons l'impression que l'épée n'a pas traversé le cuir. Alors que Mora ajuste sa muleta, le Zalduendo fait le dos rond, vacille, et tombe comme après une estocade entière. Une partie du public qui ne s'intéresse qu’à la faena qui fut bonne, réclame l'oreille. Le Débonnaire Valade, sevré d'oreille, en accorde une, ce qui déclenche une bronca majuscule. Mora rendra l'oreille et fera la vuelta sans.

Afin d'être juste, il a été remarqué par des amis qui filment les corridas, que l'épée serait en réalité entrée d'un quart. Et un quart de lame bien placé peut tuer un toro. Dans ce cas le président n'aurait pas eu tout à fait tort.

Daniel Luque (tilleul et or)   remplaçait Javier Conde. Il va donner quelques capotazos à son premier Zalduendo (n° 185, 472 Kgs). Celui-ci ne prendra que deux légers picotazos, après quoi le torero fait un quite par gaoneras. La faena sera gentillette, donnée à un docile collaborateur. Pas de transmission, et encore moins d'émotion. La porfia qui va suivre sera inopportune. Un pinchazo, un descabello et silence.

Le cinquième Zalduendo (n° 25, 503 Kgs) met Luque en difficulté lors des capotazos de début. Il va pousser avec les reins à la première pique, et recevra une deuxième ration conséquente. Enfin un toro digne d'une corrida. Luque semble vouloir se rattraper et dessine deux séries de redondos de qualité avec la main droite, suivies de pechos toréés. La musique se met à jouer. Le toro va chercher l'homme lors des naturelles qui suivent. Daniel Luque met de la bonne volonté, mais laisse les spectateurs indifférents. Le toro tombe à la première estocade, et une petite pétition est demandée, qui ne sera pas entendue à juste titre par la présidence. Luque écoutera une grande ovation.

Thomas Dufau (bleu clair et or)  fait un farol à genoux à son premier toro (n° 7, 495 Kgs), puis lui donne quelques capotazos. La première pique est mal placée, mais le toro pousse. La seconde se limitera à un picotazo. La faena débute par des passes à droite au cours desquelles le toro fait plusieurs extraños et provoque une légère bousculade. Il y a un peu plus de relief avec la gauche, mais l'ensemble restera fade. Dufau fait son petit numéro de porfia puis porte une épée en arrière. Le toro tombe rapidement et le silence sera la réponse des spectateurs.

Le dernier Zalduendo (n° 171, 535 Kgs) sort du toril avec du sentido, puis court autour de la piste en se désintéressant des hommes. Après la première pique, Thomas Dufau fait un quite par zapopinas. Après le deuxième picotazo, le toro semble avoir acquis une certaine alegria. Cela va permettre un début de faena par une cambiada de dos, suivie de séries de derechazos qui déclenchent la musique. Le torero est à nouveau avisé, ce qui ne l'empêche pas de donner d'autres derechazos Après quelques rares naturelles, Dufau va faire la porfia par des dosantinas en rond, des changements de mains par devant, des manoletinas. Il essaye le recibir, mais échoue. Suivent un pinchazo et une épée entière avec hémorragie. Un avis a sonné et des applaudissements récompenseront les efforts méritoires de Thomas Dufau.

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C’était la reseña de « SANTIAGO » que je remercie.