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http://www.ceret-de-toros.com/ganaderias-ceret-de-toros-2015/

PAS DE NOVILLOS EN VUE EN 2015 !!!

MON GRAIN DE SEL ... : En prenant connaissance des ganaderias retenues pour Céret de Toros 2015 (il y a quelques temps déjà mais si vous voulez de l'info en temps réèl faut pas venir chez moi ! ... je ne suis pas "BFM" ... ) donc, en prenant connaissance etc ... etc ... j'ai tout de suite regretté que le programme cérétan ne comprenne pas de novillada ... dommage et regrettable. d'autres que moi s'en sont émus et, l'explication de cette décision, serait qu'un lot (complet c'est-à-dire plus de 6 ...) de novllos n'a pas été "trouvé" ches les éleveurs ou, en tout cas, ne correspondait pas aux "critères" de l'ADAC.

Explication, soit, et qui m'a été confirmée de vive voix par un membre de l'organisation cérétane que j'ai rencontré samedi et dont je ne mets pas en doute la bonne foi

Dont acte ! ... mais c'est dommage, je le redis, car sans novilladas et sans novilleros ...quel "futur" pour la corrida ? Espérons que "Céret de Toros 2016" aura de nouveau "sa" novillada.

   SAINT-GILLES  

   23 & 24 AOÛT 2014  

   FERIA DE LA PÊCHE & DE L'ABRICOT  

   DEBUT AOÛT EN CORRIDAS   

   ISTRES  

   CHÂTEAURENARD  

   PALAVAS  

Petite demi-arène, soleil et nuage, température agréable, deux heures vingt de spectacle. Manifestation plutôt discrète de quelques anti-taurins. Six toros de Baltasar Iban Valdes, bien présentés, bien armés, tous deux piques, à l’exception du deuxième trois. Châtiments pris avec une certaine bravoure. Tous toréable à la muleta sans complications majeures. Le mayoral est sorti en triomphe. 

• Paulita (rose et or), au premier, une entière et un descabello, silence ; au quatrième, une entière, silence et quelques sifflets.
• Manuel Escribano (vert pâle et or), au deuxième, un pinchazo et trois-quarts de lame, silence; au quatrième, une entière un descabello, silence.
• Mehdi Savalli ( bleu marine et or), au troisième, une demi-lame, deux oreilles ; au dernie, une entière, deux descabellos, une oreille. Sortie en triomphe pour le maestro. 

Voila de quoi redonner du cœur à Mehdi Savalli que ces trois oreilles coupées, dimanche 15 juin, à Aire-sur-l’Adour, à des toros de Baltasar Iban. Une sortie en triomphe accompagné par le mayoral, Domingo. Il faut dire que les six exemplaires étaient parfaitement présentés, tant de gabarit que d’armures et quatre d’entre eux furent très présents dans le combat. Mehdi a tout joué et gagné avec le troisième qu’il appâte avec une larga afarolada à genoux et témoigne par la suite de beaucoup de style mais c’est à la muleta qu’il apparaît, méconnaissable avec beaucoup de temple et de lenteur avec un excellent tempo à gauche et beaucoup de profondeur sur l’autre main. C’est parfait, léché, bien construit et agréable à suivre. Il terminera d’une demi-lame foudroyante… Comment après cela ne pas lui concéder deux oreilles ? Il ne retrouvera pas cet excellent toro pour terminer la course mais pour autant ne baissera pas les bras… et bien au contraire commence par quelques passes très basses qui lui permettent de s’imposer pour ouvrir une belle série à gauche. Tout est parfait sauf le toro qui a une fâcheuse tendance à s’éteindre. Mais pour Mehdi l’essentiel est déjà fait… et le public lui accordera une troisième oreille.

Manuel Escribano dont on attendait beaucoup devait se ressentir des efforts concédés la veille à Istres et malgré la beauté et la grâce des quites à son premier toro et une faena construite sur la corne gauche, faena toujours très précise, il ne parviendra pas à passer la rampe. Son second toro sûrement le moins intéressant du lot ne lui permettra que très peu et c’est déçu qu’il se retirera.

Paulita était dans son mauvais jour. Il ne saura pas tirer le bénéfice des quelques bons moments avec son premier adversaire et finit par s’enliser dans une faena monotone qu’il fait trop durer. Il ne veut pas voir le quatrième, dépourvu de qualités suffisantes et tue rapidement.

Avec de grands toros, les trois premiers et un accessit pour le dernier, la course d’Aire a laissé un bon souvenir aux aficionados… Marc Raynaud en piquant le troisième toro remporte le prix décerné au meilleur picador.

Reseña et photo : Jean-Michel Dussol.

Reportage photo Yann Bridonneau en cliquant ICI

La corrida d’hier à Istres a vu la confirmation de Joselito Adame dans le registre des artistes, celle d’Escribano dans celui des lidiadors (avec des nuances), le troisième homme de cette tarde, Paco Ureña, pointant aux abonnés absents. 

Les toros de La Quinta, trois cuatreños et trois cinqueños, ont joué dans le registre de la collaboration, avec souvent pas mal de noblesse mais des forces limitées. Bref, du Santa Coloma « domecquisé ». Ils furent hélas souvent sous exploités malgré leurs bonnes dispositions. Quant à la présentation, tous furent dans le type de leur encaste. Les poids affichés (490 à 525 kg) paraissaient un peu ambitieux, notamment pour l’anovillado premier.

Manuel Escribano reste dans une bonne dynamique malgré des approches souvent brouillonnes de la lidia et du toreo. Il accueillit le premier du jour par une larga cambiada afarolada de rodillas, puis poursuivit par correctes véroniques. Malgré son petit format, le bicho réussit à jeter le groupe équestre à terre lors de l’unique rencontre. Après un quite par chicuelinas et demie, Escribano assura lui même le second tiers, clouant en poder a poder, sesgo por fuera et quiebro le long des planches. La dernière paire ratée (une banderille dans le flanc) fut doublée, le torero posant une quatrième paire de fuseaux en violin al quiebro. Muleta en mains, le garçon composa une faena de correcte facture sur les deux cornes, intercalant çà et là un changement de main ou un desprecio. Final par manoletinas d’un ensemble résultant de moindre transmission à cause de la soseria du bicho. Metisaca dans les côtes, bajonazo. Salut au tiers.

Escribano accueillit à l’identique le quatrième et se fit enfermer dans les planches. Il refit ensuite le terrain perdu en quelques véroniques puis mena son opposant vers le picador pour une unique ration de fer trasera suivie d’un quite par gaoneras chiffonnées et revolera. Trois poses en poder a poder et violon al quiebro pour le second tiers, puis une longue faena majoritairement droitière entamée au centre du ruedo par derechazos de rodillas. Ce trasteo d’inégale intensité, templé par moments, brouillon à d’autres, vit le bicho aller  a mas jusqu’à la bonne estocade finale. Deux oreilles (la seconde protestée) et un La Quinta, à mon avis, pas exploité à la hauteur de son potentiel.

Paco Ureña reprenait ce jour le chemin des ruedos après sa grave blessure de Madrid du 30 mai dernier face aux toros d’El Montecillo. Il ne fut hier que l’ombre du torero aperçu en ce début de temporada. Visiblement desconfiado face à ses deux La Quinta, il se retira par deux fois en silence. On peut le comprendre face au second de la tarde apparemment affecté d’un problème de vision à droite. Ce bicho, qui mit un peu les reins lors de l’unique rencontre avec la cavalerie, sortait des étoffes en cherchant sa direction, obligeant Ureña à chercher l’oeil gauche pour la sollicitation. Après quelques muletazos risqués, le garçon abrégea d’une entière caida, trasera et tendida. Silence pour le piéton et arrastre sifflé.

Il gaspilla par contre le cinquième, ne trouvant jamais ni la distance, ni le sitio. Rien au capote avant une pique trasera carioquée, puis un quite du torero de Lorca par deux véroniques et demie avant une faena sans consistance où le garçon s’envoya le bicho dessus par demi-passes au lieu de tenter de courir la main. Bonne entière cependant  et salut au tiers pour Ureña après arrastre applaudi.

Joselito Adame tomba sur un premier La Quinta qui jeta d’entrée les pattes dans le capote et le fit reculer. Ce Santa Coloma fut ensuite le seul de la tarde à rendre visite au cheval par deux fois, s’y employant à chacune des légères rencontres. Après un quite d’Escrimant par chicuelinas chiffonnées à cause du vent, le La Quinta bouscula sans mal un péon qui eut la malchance de glisser devant lui lors d’une pose (ce même subalterne repassa dans la foulée pour une paire réussie et fut applaudi). La faena qui suivit fut de bon niveau sur les deux bords, le mexicain comprenant très bien son adversaire et trouvant la distance juste. Ce trasteo aurait pu se voir primé d’un trophée si les aciers avaient été au rendez-vous. Trois-quart tendida latérale au second assaut, trois descabellos et silence pour le torero d’Aguascalientes.

Adame donna la pleine mesure de son talent face au sixième accueilli par belles véroniques et demie. Après une unique rencontre où le bicho cassa le palo en entrant dans le cheval, Joselito composa un quite par trois zapopinas et demie.

La faena qui suivit fut un modèle de temple et d’aguante, le garçon se passant le noble bicho à la ceinture avec beaucoup de douceur, à droite comme à gauche. Bien qu’un poil faiblard, le La Quinta ne refusa rien au torero qui enchaîna de belles circulaires avant de se jeter dans le berceau pour une grande estocade. Deux oreilles indiscutables cette fois. Arrastre applaudi.

Sortie a hombros de Manuel Escribano et de Joselito Adame.

Reseña et photos : Paco.

Publié le 14 juin 2014 par Paco

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Toutes les conditions étaient réunies pour que la tarde soit exceptionnelle. Trois toreros décidés, un public tout acquis à leur cause et une météo favorable. Hélas il manqua un ingrédient majeur sans lequel l’émotion ne passe pas : le toro. 

Les bichos marqués aux fers d’El Tajo y La Reina, que j’ai eu l’occasion de voir dans de meilleures dispositions auparavant, semblent avoir perdu un peu de la race qui faisait leur intérêt et être rentrés dans le rang des toros modernes propres au toreo de salon distillé par les figuras dans la plupart des plazas.

Tous de présentation correcte pour la catégorie de l’arène, à l’exception de l’anovillado cinquième, ne prirent qu’une pique, poussée pour certains, et se dégonflèrent très vite au dernier tiers.

Enrique Ponce accueillit son premier par véroniques maison, rématées d’une belle demie avant de le mener au cheval où « Capitan » poussa sur la corne gauche. Le maestro de Chiva le sortit du peto pour quelques chicuelinas puis entama sa faena par passes hautes. Après deux séries de derechazos templés, le toro baissa de ton et il fallut ensuite toute la persuasion de la douce muleta de Ponce pour l’inviter à poursuivre le débat. Le passage à gauche fut bref en cinq naturelles puis le torero reprit la droite et baissa la main pour quelques derechazos, intercalant ça et là quelques goûteux changements de main par le devant et autres trincherillas ciselées par cet orfèvre du toreo. Demi-lame caida pour la conclusion, 7 descabellos. Palmas y pitos.

Le quatrième prit pas mal de capotazos avant que Ponce n »arrive à se fixer pour trois correctes véroniques et demie. Poussotant sur l’unique rencontre, « Arrogante » chuta dès sa sortie du peto. Le valencian sut le garder sur ses aplombs pour composer une douce faena ambidextre accompagné par « El Deguello » magnifiquement joué par l’orchestre Chicuelo II ( « El Deguello » est un air militaire principalement interprété à la trompette qui, lors d’une attaque, exprime la volonté de ne pas faire de prisonniers et massacrer tous les ennemis. On le retrouve dans le film « Alamo » notamment). Ponce, qui fit applaudir l’orchestre, termina son trasteo par deux circulaires inversées genou plié terminées par changement de main par le devant du plus bel effet avant de loger une entière rinconera après pinchazo. Sa prestation fut primée d’une oreille.

Morante de La Puebla entama sa tarde par véroniques pieds joints et demie et dut ensuite composer avec le peu de forces de son opposant qui partit plusieurs fois en génuflexions. La faena, composée à mi-hauteur, fut forcément décousue et toujours émaillée de détails aux arômes andalous. Belle lame au final pour le garçon appelé à saluer. Arrastre sifflé.

Le petit cinquième fut accueilli par bonnes véroniques et demie, puis sorti du cheval par véroniques enganchées. Morante commença sa faena en doublant magnifiquement par le bas, puis s’engagea sur plusieurs séries droitières de correcte facture mais sans grande résonance. A gauche, qui n’était pas le meilleur côté du bicho, le trasteo de moindre fluidité malgré quelques naturelles intéressantes. Entière caida après pinchazo, descabello. Salut au tiers.

Juan Bautista bénéficia du toro le plus intéressant de la tarde et sut en profiter. Après réception par véroniques autoritaires, le toro marqué au fer de La Reina chargea avec violence la cavalerie, mettent de longs instants l’équilibre du varilarguero en péril. Débutée genou plié, le trasteo fut un modèle de technique. Excellent placement, gestes mesurés et adaptés, tout fut réglé au millimètre, à droite surtout car à gauche la corne s’avéra plus accrocheuse. Quelques jolis détails tels changements de main ou passe de las flores enjolivèrent le travail qui fut paraphé d’une grande entière delanterita. Deux oreilles (un peu généreuse la seconde peut être) et arrastre applaudi.

Le dernier bicho de la tarde fut reçu par belles véroniques genou plié et larga dans la même position. Après une rencontre sans histoires avec le picador, Jean-Baptiste composa une faena ambidextre de correcte facture, toujours techniquement aboutie, mais à laquelle la fade condition du Tajo enleva beaucoup d’intérêt. Quasi-entière latérale pour la finition. Palmas.

Sortie a hombros pour Juan Bautista.

Paco.

Note : un problème avec la carte mémoire de l’appareil photo m’empêche pour le moment d’illustrer la reseña par des photos. Je les ajouterai dès que possible. Merci de votre compréhension.

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