...... FERIA DE NÎMES 2012 ... MERCREDI 23 MAI-18H00 ... CORRIDA FRUSTANTE DE VICTORINO MARTIN .....
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FERIA DE PENTECÔTE 2012 A NÎMES Samedi 23 mai 2012 Corrida de 6 Toros de VICTORINO MARIN pour Diego URDIALES - Alberto AGUILAR - Joselito ADAME Beau temps chaud, beaucoup de vent gênant, accalmie en cours de tarde ...et nouvelles rafales en fin de course. Pénible ... surtout pour les toreros, et dangereux en plus.! Pour ne pas dire 1/3 d'arène ou 1/2 arène, je dirai 4/5èmes ! Président L. BURGOA - Assesseurs B. VIALLET et J.M. BOURRET Cavalerie Philippe HEYRAL CLIQUEZ SUR LA PHOTO CI-DESSOUS POUR FEUILLETER MON ALBUM-PHOTOS Merci aussi à mon autre ami revistero "SANTIAGO" pour sa propre reseña qu'il a bien voulu m'autoriser à publier et que vous pouvez lire ci-dessous. 2 reseñas avec des visions différentes ou communes, c'est selon, de quoi vous conforter ou infirmer votre propre opinion si vous avez vu cette corrida et de quoi comparer, si vous ne l'avez pas vue. Quant à ma propre vision de cette corrida, je vous en ferai grâce avec un tout petit "résumé" : Frustration et déception avec des toros qui ont présenté chacun leur lot de difficultés et de complications et des toreros qui se sont battus et ont combattu avec leur courage, leur engagement, leur expérience ... devant "un public froid" comme le dit aussi "Santiago". Si URDIALES n'a pas totalement démérité ce sont AGUILAR et ADAME qui auront l'honneur d'une vuelta, méritée pour les deux hommes. Une oreille à chacun n'aurait pas été injuste à condition que le pub;lic se donne la peine de sortir les mouchoirs ! Hurler et siffle, comme c'est devenu la "mode" ne suffit pas, comme tout aficionado le sait ou devrait le savoir. Devant les difficultés "informatiques" que j'ai depuis ce matin pour inclure des photos dans mes articles, je vais faire le minimum possible (ou le maximum en fonction des circonstances) et vous pourrez toujours, je l'espère, accéder à l'album-photos pour lequel je vous redonne le LIEN. La reseña de "SANTIAGO"
Toreros méritants et toros de Victorino Martín un peu décevants
Diego Urdiales (bleu ciel et or), hérita d'un Victorino n° 118, 540 kgs, qui fut protesté à sa sortie, à mon avis à tort, et qui se retournait comme un chat. Il poussa sous deux piques de courte durée. Le début de la faena fut difficile, ensuite Urdiales réalisa quelques séries à droite, données sur le voyage. A gauche, il y eut quatre naturelles chiffonnées, suivies de derechazos plus croisés et dominés. Il porta deux pinchazos en partant de côté, une entière, écouta un avis et le silence des gradins.
A son deuxième toro n° 69, 502 Kgs, veleto et bisco, il lia trois véroniques. Le Victorino lui sautait à la gorge en fin de passe. La première pique est donnée par le picador du toril, la seconde, charcutée, par celui de service. Urdiales brinde au public et commence par des derechazos profonds, templés, avec changements de mains dans le dos, suivis de pechos donnés de la gauche. Le toro pose des problèmes à gauche, s'arrêtant au milieu de la passe et cherchant le torero. Retour à droite pour de bons et lents derechazos, suivis d'une porfia inutile et un peu longue. Il pinchera, puis enfouira l'épée et sera ovationné.
Nous allons assister à l'estocade de la tarde, rappelant la célèbre sculpture de Benlliure. Joselito Adame entre droit, met une épée entière. A peine sortie de la rencontre, le toro vacille et tombe sur le dos, les quatre pattes en l'air. Cela vaut une oreille, qui ne sera pas donnée par le président Laurent Burgoa. Celui-ci respecta le règlement: une majorité du public doit la demander en agitant le mouchoir, et non en vociférant. Par les mouchoirs, la pétition n'était pas majoritaire, dont acte. Cela doit servir de leçon pédagogique. La vuelta sera chaleureuse. SANTIAGO L'ALBUM-PHOTOS ... SI VOUS L'AVEZ RATE JUSQUE-LA !!!
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C'est devant un peu moins de 4000 spectateurs que se déroula cette première corrida de la Féria de Pentecôte 2012. Si le soleil était revenu, les aficionados restèrent froids devant les efforts méritoires des trois diestros. Public aficionado venu pour voir les toros du sorcier de Galapagar, celui-ci fut un peu déçu par un manque de présentation générale. Toros dont certains étaient bien dans le type asaltillado, mais dont beaucoup étaient pauvres de tête. Ils défendirent leurs peaux, présentèrent tous des difficultés, toutes à fait logiques pour cet encaste. Ils ont demandé des lidias exigeantes, ce qui dans l'ensemble leurs fut données par les trois maestros venus pour nous satisfaire. En conclusion: corrida intéressante du point de vue de l'engagement et des efforts des hommes, mais décevante du point de vue des toros que l'ont espéraient de qualité supérieure. C'est certainement ce qui refroidi les aficionados et plomba l'ambiance de l'après-midi.
Alberto Aguilar (Blanc et or) nous est apparu en net progrès, sûr et appliqué dans la lidia. Sa spontanéité et son enthousiasme n'en étant pas pour autant altérés. Il lie de belles véroniques serrées à son premier (n° 180, 487 Kgs), devant les écourter car l'animal serre à gauche. Aguilar va soigner la lidia et mettra le toro loin du picador. Celui-ci placera deux piques au milieu du dos. Aguilar va donner entre les deux, des chicuelinas très serrées. La faena sera bonne au début, avec des derechazos de qualités, donnés par séries de trois. A gauche, le toro s'éteint et raccourcit sa charge. Les naturelles seront toutefois de qualité. Retour à droite avec la musique. Alberto pinche puis met une épée entière bien placée. Mort subite du Victorino sans puntilla. Le toro est applaudi à l'arrastre et le petit torero fera une vuelta .
Son deuxième adversaire, n° 5, 534 Kgs, est laid d'aspect, mais largement encorné. Il va s'avérer avoir un problème de vue, ce qui va paniquer la cuadrilla lors d'un tercio de banderilles calamiteux et chahuté. Aguilar le reçoit avec des capotazos, le toro se retournant comme un félin. Il va pousser sous la première pique, puis va à la querencia du toril où le picador de la porte lui donne une ration carioquée. L'animal ne s'intéresse pas aux capes des peones, et retourne au toril pour une troisième ration. Il continue de courir dans tous les sens. Il recevra une quatrième dose après la sonnerie. Disons que c'était pour protéger le cheval. Pendant tout ce temps, Alberto suivait cela de loin, occupé à se désaltérer. La faena était bien sûr impossible. Macheteos et deux épées pour en finir.
Joselito Adame (blanc à damiers noir) est devenu un torero très complet, lidiador, réfléchi et excellent tueur. Nous aimerions le revoir rapidement dans des conditions plus favorables. Il reçoit son premier Victorino (n° 54, 537 Kgs) par de belles véroniques templées, conclues par rebolera. Le toro manifeste quelques faiblesses du train avant. Ce sera le seul de la corrida, car tous les Victorino eurent des pattes et gardèrent la bouche fermée. Adame place son toro loin du picador. La pique est bien placée. Lors de la seconde, le cheval se tourne, est pris de l'arrière et tombe. La faena commence par une observation, comme le faisait César Ricon. Adame semble réfléchir. Suivent de bonnes séries à droite, longues et templées. Les naturelles sont données au ralenti car le toro devient tardo. Adame laisse des temps de repos entre chaque séries, ce qui est bien mais fait sonner un avis. Joselito porte une estocade parfaite qui tombe le toro immédiatement. Le public froid se contente de l'applaudir, mais ne réclame rien. Vuelta chaleureuse.
Le dernier toro (n° 130, 504 Kgs) recevra un capotazo rapide. La première pique est poussée, le toro mettant les reins. Il en est de même de la seconde. C'est le plus asaltillado de la corrida, d'un trapío très typique. Nous avons droit, enfin, à un vrai et bon second tercio de banderilles. Le toro se révèle difficile des deux côtés, charge fort mais s'arrête au milieu de la passe pour bifurquer vers le torero. Adame va être à la hauteur, donnant la lidia adéquate, avec volonté et engagement. Du toreo à l'arraché.
Merci à mes amis "Paco" Patrick Colléoni et à "Santiago" pour leur amicale collaboration
Suite à l'annulation de la corrida de réjon du dimanche 20 mai 2012 à Alès, les personnes souhaitant un remboursement doivent adresser leurs billets originaux ainsi qu'un RIB à :
Chers amis aficionados,
Au final, une corrida intéressante de bout en bout, un public chaud et ravi et des organisateurs heureux ... Qu'attendait-on de plus ? ... Je vous laisse deviner ... le débat n'est pas près d'être clôt !
3/4 d'arène - Beau temps, encore, avec un peu de vent
3 rejoneadores conduits par Pablo Hermoso de MENDOZA de retour, pour sa première corrida en France, après sa saison triomphale au Mexique. Leonardo HERNANDEZ et le jeune Manuel MANZANARES complétaient le cartel.
Quant à son second qui a reçu un rejon de châtiment sur le flanc et qui se couchera épuisé, de manière définitive, au milieu de la piste, il ne pourra qu'assister au geste final de son puntillero et subira quelques sifflets.
Dur-dur de passer derrière Mendoza !
Manuel MANZANARES jouait gros car, si j'ose dire, il est encore "en formation". Elève du maestro, dont il monte les chevaux, il a montré qu'il était en progrès et a tout fait pour faire la preuve de ses qualités. A tel point d'ailleurs, qu'il obtiendra une oreille à son premier malgré une toute petite pétition et une autre à son second qui lui permettra de sortir a hombros aux côtés de son mentor. Cette 2ème oreille sera protestée, à juste titre d'ailleurs, le rejon de mort étant particulièrement mal placé.
Sortie a hombros pour Pable Hermoso de MENDOZA et manuel MANZANARES
David MORA, attendu comme il se doit après sa bonne temporada 2011, a voulu montrer de belles choses au capote. Son toro se montrera noble et lui permettra de beaux gestes mais un pinchazo suivi d'une entière de côté lui fera perdre l'oreille devant un public resté froid et insensible à son élégance tout au long de sa faena.
David MORA essaya de se "rattraper "avec son second( le 4ème) en se distinguant à nouveau avec ses variations au capote. Mais après que l'un de ses banderilleros ait effectué une triple voltereta 
Il combattra son second (le 5ème) avec courage et conviction. Patient et appliqué, il arrivera à ses fins et aurait obtenu un pavillon mériotoire si l'épée n'avait pas tout gâché. Salut quand même.
Thomas DUFAU a du mal à revenir à son niveau de 2011. Face à son premier, peu intéressé par le combat, il fera l'effort au capote, poursuivra par 2 cambiadas avec la muleta, mais privilégiera l'esthétisme sans jamais peser sur son adversaire qui, d'ailleurs, l'avertira et le bousculera sans mal. Des efforts quand même, une entière mal placée et un simple salut au tiers.
Thomas attendra le sixième, et dernier, assis sur la barrière ... en vain ! ... Il répétera ce qu'il avait fait avec son premier, des efforts certes mais recherche d'esthétisme avec quelques bons muletazos, sans grande transmission ni "poids". Une bonne entière pour conclure et salut./fdata%2F2873171%2Favatar-blog-1095208096-tmpphpUtvR6X.jpg){kind=avatar}
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