Vous trouverez ci-dessous un lien d'une vidéo de présentation de la journée du 17 juin à Aire sur l'Adour
http://www.youtube.com/watch? Conception et réalistion : Junta des Peñas Aturines
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"Jiès" |
Vous trouverez ci-dessous un lien d'une vidéo de présentation de la journée du 17 juin à Aire sur l'Adour
http://www.youtube.com/watch? Conception et réalistion : Junta des Peñas Aturines
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FERIA DE PENTECÔTE A NÎMES CORRIDA DU SAMEDI 26 MAI 2012 A 11H30 6 TOROS DE "EL NIÑO DE LA CAPEA" pour Juan José PADILLA - Juan BAUTISTA - EL CID CLIQUEZ SUR LA PHOTO CI-DESSUS POUR FEUILLETER MON ALBUM-PHOTOS ...
Pour cette corrida nîmoise, et compte tenu de mon retard accumulé à publier, je ne vous dirai rien ou presque. Juste qu'étant de ceux qui aimaient Padilla avant son accident et qui continuent à l'aimer maintenant, je n'ai pas été déçu ... à son second. Avec Juan Bautista mon chauvinisme "arlésien" prend naturellement le dessus et, quand il est très bon comme ce fut le cas, je préfére m'abstenir de commentaires trop élogieux. Quant au Cid il aura montré à ses détracteurs, dont je ne fais pas partie, qu'il faut toujours compter avec lui et c'est tant mieux. Voilà, je ne peux pas faire plus "court" et je vous laisse voir mes photos, feuilleter mon ALBUM-PHOTOS et lire la reseña amicalement écrite par mon ami "Santiago" que je remercie à nouveau.
Juan Bautista, à nouveau consul dans son jardin nîmois Samedi 26 mai - 11h 30 El Niño de la Capea avait envoyé six toros de deux de ses élevages : Carmen Lorenzo et San Mateo. Correctement présentés, ils commencèrent tous par parcourir le ruedo en tournant de nombreuses fois avant de pouvoir être rématés. On comprend qu'ils soient appréciés dans les corridas équestres où ce comportement est recherché. Ils permirent toutefois aux toreros de s'exprimer. Mal commencée, la corrida fut intéressante. Les spectateurs qui remplissaient les trois-quarts des gradins étaient venus revoir Padilla qu'ils invitèrent à saluer à l'issue du paseo.
Juan Jose Padilla (blanc et or) est apparu en forme. Svelte et toujours dynamique, il pratiqua comme il l'avait fait en Arles, un toreo plus apaisé et classique qu'avant sa blessure.
Son premier (n° 52, 547 Kgs) de Carmen Lorenzo manifesta un problème de patte antérieure et fut changé après la pique. Lui succéda un Torrehandilla (n° 53, 545 Kgs) qui fit une vuelta de campaña après quelques véroniques. La première pique sera mise au milieu du dos, et sera suivie d'un picotazo. Padilla va le banderiller par une paire al cuarteo, un poder a poder et une pose al violin. Le maestro commence sa faena et re-vuelta de campaña. Le toro devient fragile et fléchit souvent. La faena exécutée des deux mains sera monotone. Padilla porte une demi-épée puis une trois-quarts, écoutant un avis. Son deuxième toro, de San Mateo (n° 3, 531 Kgs) est pauvre de tête. Il le reçoit par une larga cambiada de rodillas et des véroniques au centre du ruedo. Les deux piques sont poussées et applaudies.
Le maestro se charge à nouveau de placer les banderilles par deux cuarteos et un violin.
Après avoir brindé son toro à Marie Sara, Padilla va se servir d'une muleta blanche pour sa faena qu'il initie avec trois muletazos de rodillas. Il y aura de bons passages par naturelles et des séquences plus médiocres. La faena est soutenue par la musique d'un excellent orchestre « Chicuelo II ». Juan Jose porte une estocade entière en entrant droit. Il devra descabeller et recevra une oreille demandée par le public.
Juan Bautista (vert et or) connait une période faste. On le sent maître de sa technique, content d'être là, et toréer par plaisir. De plus, les arènes de Nîmes lui ont toujours été favorables et l'accueil du public chaleureux.
Son premier adversaire de Lorenzo (n° 56, 525 Kgs) pousse à la pique. Il lui fait un quite par chicuelinas de belle allure. Le toro va sortir seul de la deuxième rencontre. Jean Baptiste prend les choses en mains dès le début et donne de puissants derechazos. Il va ensuite tracer de belles séries de muletazos. La faena sera principalement droitière, terminée par des dosantinas circulaires. Comme à son habitude; il porte une grande estocade, modèle du genre et coupe une oreille. Nous avons le sentiment que le torero a été supérieur au toro.
Son second, toujours de Carmen Lorenzo (n° 37, 512 Kgs) est reçu à genoux par deux véroniques. Le toro est distrait, court de partout, et le maestro devra se lever pour donner les autres véroniques au centre.
Après deux rencontres avec le picador, Juan Bautista répond favorablement à la demande du public et prend les banderilles qu'il plante al cuarteo, au quiebro et al violin. Il traverse la piste pour aller offrir son toro à César Rincon, présent à la tribune des professionnels français, située sur le patio de caballos. Juan Bautista commence sa faena en citant le toro de loin, comme le faisait jadis César Rincon. Il distille des derechazos lents, toréés. Ce seront de très bonnes séries enchaînées à deux reprises par un cambio de dos, puis des naturelles. Le torero et en pleine confiance et en totale maîtrise de son art. Il jette l'épée et trace d'autres naturelles de face. Mais le toro s'est éteint. L'estocade par volapié est d'école. Public aux anges, mouchoirs agités et cris jusqu'à l'obtention des deux oreilles. Avec un total de trois oreilles, Jean-Baptiste va sortir une nouvelle fois a hombros par la Porte des Consuls
El Cid (lie de vin et or) nous est apparu tel qu'on l'aime : bon torero classique, expert de la naturelle, et surtout semblant être ressorti du bâche où il était tombé. Son premier San Mateo (n° 31, 522 Kgs) recevra une première pique légère et une seconde poussée en partant de loin. Le toro a gardé sa vivacité, ce qui va permettre au Cid de faire un bon début de faena par des derechazos de qualité. A gauche, le toro est moins évident. La faena sera celle d'un torero académique, accompagnée par la musique. El Cid porte une épée entière, dans les règles de l'art et reçoit une oreille méritée. Son second San Mateo (n° 34, 505 Kgs) a comme ses frères, le besoin de se dégourdir les pattes en faisant quelques tours de ruedo.
Le Cid le réceptionne par des véroniques et des chicuelinas. La mise en suerte au cheval sera soignée, et la pique applaudie. Deuxième mise en suerte pour un picotazo bien placé. Jesus Cid va ensuite commencer sa faena par cinq muletazos donnés les pieds joints. Suivent des séries de quatre derechazos conclus par le pecho toréé. A gauche, le toro a tendance à serrer et le maestro ne va pas trop insister. Il revient à droite et lie des redondos en se faisant passer le toro autour de la ceinture.
Le Cid va entrer droit à deux reprises mais rencontrera un os avant d'enfouir une épée entière. La faena a été de qualité. Une faena qui aurait été récompensée par un trophée si la conclusion avait été plus expéditive. Dommage.
Sortie a hombros de Juan Bautista, par la Porte des Consuls C’était la reseña de « SANTIAGO »
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Antonio BARRERA en film ... En ouverture de la Féria d'Istres 2012, les aficionados, et tous les autres, sont cordialement invités à assister à l'avant première du film de Jean CLAMOUR "Antonio BARRERA, Istres une belle histoire" Séance gratuite, au Cinéma "LE COLUCHE", allées Jean Jaurès, le Jeudi 14 Juin à 21 H 00 en présence du réalisateur et du toréro. Un pot terminera la projection Communiqué Informations/Réservations 04 42 02 48 38
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ARENES D’ARLES FERIA DU RIZ 7, 8 et 9 Septembre 2012 Fidèle à son identité, Arles mise une nouvelle fois sur la diversité en proposant une goyesque qui fera date et une corrida concours de haut niveau. Le samedi, autour de Juan Bautista, dont la saison est déjà riche en triomphes, deux numéros un mondiaux : Mendoza, qui a donné au rejoneo ses lettres de noblesse et qu’il survole de sa majesté, et Manzanares, consacré par deux fois à Séville et qui incarne le nouvel idéal du toreo contemporain. Pour la concours du dimanche, un référent indispensable : Javier Castaño, qui depuis deux ans s’est révélé comme le grand restaurateur de la lidia que les aficionados attendaient. Et bien sûr six encastes différents, trois classiques et trois innovants, afin de rompre avec la monotonie de programmations souvent trop conventionnelles. Quant à la novillada, elle apparaît comme un message d’espoir pour tous les jeunes toreros, grâce à la présence de Gonzalo Caballero, un jeune madrilène propulsé au premier plan par La Maestranza puis Las Ventas, et qui, en deux novilladas à peine, est devenu l’icône de toute une génération. Pour compléter la programmation, le premier championnat d’Europe des recortadores sera organisé. Dans ce défi originel des tauromachies premières, l'homme affronte le toro à mains nues avec pour seul objet de le tromper en esquivant sa charge. La référence aux fresques de Cnossos est évidente, mais aussi à tous les jeux taurins de l'Antiquité sur tout le pourtour méditerranéen. Une nouvelle fois, Arles invite les aficionados à venir communier dans ses valeurs fortes : l’amour du terroir et la convivialité, qui font de sa fête du Riz un événement de portée européenne à dimension humaine. Vendredi 7 Septembre 17H30 Novillada Ganaderia Dos Hermanas Gonzalo Caballero- Borja Jimenez- Morales Balti (Début avec picadors)
21H30 Championnat d’Europe des Recortadores 5 Toros pour les meilleurs recortadores Français, Espagnols et Portugais
Samedi 8 septembre 17H30 Corrida Goyesque Ganaderia San Mateo et Victoriano Del Rio Pablo Hermoso de Mendoza- Juan Bautista- Jose Mari Manzanares Décoration des Arènes par le peintre Loren Musique : les Chœurs de Voce et l’orchestre Chicuelo
Dimanche 9 Septembre 11H Novillada sans picadors (Classe pratique) organisée par l’Ecole Taurine d’Arles 17H Corrida Concours 6 ganaderias en compétition Carriquiri-Concha y Sierra- Penajara- Jose Escolar – Adelaida Rodriguez – Robert Marge Pour les Matadors Lopez Chaves – Javier Castano – Yvan Garcia
Vente des Abonnements à partir du 18 Juin Vente des Billets à partir du 16 Juillet 08 91 70 03 70 COMMUNIQUE
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RAPPEL La vente des abonnements pour la Féria des Vendanges qui aura lieu du 13 au 16 septembre 2012 et qui comprend 4 corridas et 1 novillada débutera le Lundi 11 Juin. TEL / 0891 701 401 Sur notre site : arenesdenimes.com Simon Casas production Bureau de location 4 rue de la Violette De 9 h30 à 13 h30 et de 14 h à 18 h (communiqué)
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J'ai découvert, comme vous peut-être, dans la "PQR" (en l'occurrence La Provence de ce matin, sous la plume (!) de Julie Zaoui, ce que nous a réservé le directeur des arènes d'Arles, Luc JALABERT pour la Feria du Riz 2012 qui aura lieu du 7 au 9 septembre prochain ... déjà !!! J'aurai certainement l'occasion de revenir sur ces cartels et cette Feria lorsque j'aurai reçu les informations et supports de communication officiels ou lorsque le site des arènes d'Arles sera mis à jour. Cette "avant-première" me permet quand même de vous donner un aperçu de l'essentiel du programme et des cartels et cette affiche "rikiki" récupérée sur le site des arènes d'Arles. Fidèle à sa ligne de conduite, appliquée depuis quelques années maintenant, Luc JALABERT nous propose toujours ses "spécialités maison", à savoir, la corrida goyesque et le corrida concours. Pour la "Goyesque" les arènes arlésiennes seront décorées, cette année, par le peintre "LOREN", français exerçant son art en Andalousie. Bien entendu, la partie musicale et lyrique sera assurée par le Choeur "VOCE" en osmose complète avec l'orchestre des arènes, "CHICUELO II" Photo©Jean-Claude Carbonne LE PROGRAMME DE LA FERIA DU RIZ 2012 VENDREDI 7 SEPTEMBRE - 17H30 Novillada Dos Hermanas pour Gonzalo CABALLERO - Borja JIMENEZ et Mojales BALTI 21H30 Championnat d'Europe des Recortadores (France, Espagne, Portugal)
SAMEDI 8 SEPTEMBRE - 17H30 CORRIDA GOYESQUE San Mateo et Victoriano Del Rio pour Pablo Heroso de MENDOZA Juan BAUTISTA José Maria MANZANARES
DIMANCHE 9 SEPTEMBRE 11H00 "Classe Pratique" sans picador avec l'Ecole Taurine d'Arles 17H00 - CORRIDA CONCOURS de Ganaderias Carriquiri, Concha y Sierra, Penajara, José Escolar, Adélaïda Rodriguez et Robert Margé pour Lopez CHAVES, Javier CASTAÑO et Ivan GARCIA VENTE DES ABONNEMENTS A PARTIR DU LUNDI 18 JUIN Téléphone 0 891 70 03 70
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A peine avions-nous annoncé les initiatives originales et ambitieuses que nous vous réservions cette année, que l’on a vu fleurir sans vergogne, ici ou là, de pâles copies, aux intentions parfois suspectes. A l’ADAC, nous nous sommes posé la question : faut-il être légitimement fiers de jouer le rôle de locomotive sur la planète tauromachique, au point d’être partout imités, ou faut-il au contraire regretter ces « copiés-collés » bricolés, qui ne font que dévaluer nos projets en les banalisant et en les vidant de leur substance initiale. Alors, chers aficionados, et sans céder à la mode des pseudos confidences à visée publicitaire, nous aimerions revenir en quelques mots sur la genèse du Céret de toros 2012, afin de vous dire concrètement comment « tout ça » s’est bâti peu à peu. L’HISTOIRE D’UNE « ENCERRONA » Au vu de sa prestation à Céret l’an passé notre intention était d’inscrire Fernando Robleño au cartel de nos deux corridas.Lorsque ce dernier nous a proposé une « encerrona » pour Céret de toros 2012, nous avons d’abord été perplexes, puis devant l’enthousiasme du torero, devant ses arguments parfois émouvants, devant sa motivation sans faille, nous ne pouvions qu’accepter de lui permettre de réaliser son rêve de torero. Comment aurions-nous pu refuser à ce vaillant guerrier de montrer à tous que ses faits d’armes de Madrid et Céret méritaient bien meilleure récompense qu’une temporada de 15 corridas en 2011 ? En effet, lorsque vous n’êtes pas « apoderé » par un membre du cercle des gens influents du « mundillo », quelle que soit votre valeur, vous êtes relégué aux basses (pour eux...), mais combien nobles besognes, consistant à braver des corridas dures à longueur de saison. Lors d’une réunion avec Fernando, il nous a confirmé qu’il n’avait aucune exigence sur le choix du bétail qu’il aurait à combattre, (encore un acte de courage louable). Le choix des toros ne relevant que de la seule volonté de l’A.D.A.C, nous avons opté pour la ganaderia de Don José Escolar Gil. A cette occasion, nous avons en outre expliqué à Fernando que nous souhaitions, dans la continuité de notre obsessionnelle défense du « tercio de varas », choisir les quatre picadors qui allaient compléter ceux de sa propre cuadrilla. Après avoir établi une liste de piqueros reconnus pour leur savoir-faire, nous sommes conjointement arrivés au choix qui suit : Placido Sandoval, Pedro Iturralde, Manuel Bernal et Gabin Rehabi qui accompagneront les cavaliers habituels de Fernando : Francisco Plaza et Juan Alfonso Doblado. Nous sommes persuadés que ces grands professionnels, reconnus comme tels, permettront à notre public d’assister à des premiers tiers effectués dans le respect et la mise en valeur de chaque toro. Enfin, non contents d’avoir choisi les cavaliers, nous avons aussi discuté sur le choix des « peones de brega » (puisque pour nous la corrida est un tout et qu’il ne saurait être question de négliger un seul de ses aspects, fût-il considéré par certains comme secondaire). Là aussi une liste a été faite, mais nous avons considéré que dans ce cas, seul le Maestro avait à décider quelles personnes étaient à même de le mettre en confiance. Là encore Fernando Robleño vous réserve quelques surprises en ayant invité certains des meilleurs lidiadores de plata. Un torero avec un énorme pundonor ; des picadors et peones triés sur le volet ; un élevage de respect et de très grande qualité ; trois raisons pour espérer assister à une grande corrida. Cela paraît presque un rêve d’aficionado, c’en est peut-être un d’ailleurs et nous aimerions vous le faire partager.MORENO DE SILVA – DESPEDIDA D’EL FUNDI « Vous avez choisi Moreno Silva pour la corrida du samedi ! Mais vous ne trouverez personne pour les affronter ! » Voilà en résumé ce que l’on nous disait en Décembre après que nous avons choisi les toros de Don José Joaquin pour le samedi 14 juillet. « Allo, Fundi ? Nous voudrions te proposer de toréer la corrida de Moreno Silva le 14 juillet ? – Ostias ! » On aurait pu penser que José Pedro Prados, pour sa tournée de « despedida » en France impose du bétail plus suave aux organisateurs. Ce serait mal connaître cet autre guerrier qui n’a jamais reculé devant aucun élevage dur : Miura, Dolores Aguirre et consorts, il ne connaît que ça. Il les pratique depuis 25 ans d’alternative. Et c’est donc sans aucune discussion qu’il a accepté notre proposition, considérant qu’il ne pouvait faire sa « despedida » en ignorant les 11 contrats qu’il avait eus à Céret. C’est donc avec un immense respect que nous aurons le plaisir de l’accueillir le samedi 14 juillet pour affronter les « Saltillos de Palma del Río ». Il sera en bonne compagnie puisque Javier Castaño, triomphateur de l’année passée et Serafín Marín seront ses complices de « cartel ». LES GRACILIANOS DU BOUT DU MONDE :La Isla Mínima : Mais pourquoi aller chercher si loin une novillada ? Juan Luis Fraile sans carte verte, Chafick vendu à un « tratante », Palomo Linares avec plus de Nuñez que de Gracilianos : eh oui, il fallait bien traverser la « marisma » pour essayer de retrouver les traces des Gracilianos d’antan. Que nous réservent ces novillos, dont certains bénéficient d’un apport de sang « Buendia » par un semental de Chafick (1998) ? Bien fort serait celui qui pourrait le dire sans risque d’erreur. Notre décision s’explique très simplement : prenant acte que la branche Ibarra de Santa-Coloma est particulièrement en danger à l’heure actuelle, nous souhaitions, par ce choix, souligner l’importance de la variété des encastes pour la survie de la cabaña Brava. El Dani qui nous surprit par sa vaillance l’année passée, Emilio Huertas novillero élégant et secondé par une cuadrilla exceptionnelle (Frères Otero), puis enfin Imanol Sánchez (dont le pari nous a séduit) auront la lourde charge d’essayer de triompher devant ces novillos de respect. COMMUNIQUES Photos DR - Voir aussi le site de l'ADAC
ET LES DERNIERES PHOTOS DES TOROS DE JOSE ESCOLAR GIL PRISES AU MOIS DE MAI
Photos DR - http://www.ceret-de-toros.com
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FERIA DE LA PÊCHE ET DE L'ABRICOT 2012 Du jeudi 21 au dimanche 24 juin PROGRAMME
Affiche officielle de la Féria de St Gilles avec modification de la Capea qui est le Jeudi soir et non le vendredi soir. VENDREDI 22 JUIN : FERIA DES AINES
SAMEDI 23 JUIN : FERIA DES PITCHOUNS
DIMANCHE 24 JUIN
COMMUNIQUE
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24ème ROMERIA à MAUGUIO CORRIDA DU DIMANCHE 3 HUIN 2012 A 17H30 6 TOROS " LAS DOS HERMANAS" (LAUGIER) 6ème corrida du Concours Toros de France 2012 pour un mano a mano JUAN BAUTISTA Brindis à sa "Mamy Suzette"
THOMAS DUFAU
Sobresaliente : Morenito de Nîmes Cavalerie Philippe Heyral 3/4 d'arène environ Temps mitigé, nuageux à couvert et finalement pas de pluie ... pourtant annoncée ! 6 toros de la "Famille Laugier", beaux, charpentés (510 à 550 kgs), bien présentés dans leur ensemble (sauf le second "écornillé"), intéressants et collaborant avec de la noblesse mais manquant malheureusement d'un peu de force. 2 ou 3 bonnes paires de banderilles et monopique de rigueur ou presque.
Certainement meilleur, le 6ème qui a mis 2 fois le cheval et son cavalier à la verticale, mais qui ne demandait qu'à faire beaucoup mieux après avoir été applaudi à sa sortie du toril et avant d'être honoré d'une vuelta posthume. Générosité du public et du palco qui a permis ainsi aux 2 toreros de sortir a hombros accompagnés de la plus petite des "ganaderas" ... mignon et gentillet. Il est vrai, mais est-ce une excuse, que ça se passait a Mauguio ... et pas à Vic ou Madrid. Il est vrai aussi que l'on était en pays de connaissance avec un public local et régional, avec de forts contingents arlésiens et nîmois, et même si certains étaient venus ... de l'autre côté !!! Mano a mano entre Juan Bautista, qui avait toréé la veille la dernière corrida de la San Isidro à Madrid et Thomas Dufau que l'on avait vu à Nîmes le dimanche précédent. Mano a mano, mais pas vraiment de compétition entre les deux toreros, l'un confirmé, professionnel, technicien affirmé, toujours sérieux, appliqué et classique. L'autre, en devenir, soucieux aussi de bien faire et de progresser le tout manquant tout de même de transmission et d'émotion véritable. Malgré ces quelques remarques chagrines, je dois dire que je ne me suis pas ennuyé, qu'il y a eu de très bons moments, que j'ai manqué, grâce au second toro (!) recevoir une planche de la barrière sur la tête et qu'après tout ce lot de Laugier valait largement beaucoup de ceux vus à Nîmes pour Pentecôte. Enfin, un meilleur maniement des épées ou un peu plus de chance lors des estocades, auraient certainement contribué pour offrir un succès global plus affirmé et enthousiaste. Mais, la corrida n'étant pas une science exacte et se déroulant sans partition, son résultat reste aléatoire, imprévisible, frustrant et parofis déroutant. N'est-ce pas ce qui en fait le charme, ce qui fait qu'on l'aime et ce qui conduit à y retourner. N'oublions pas, non plus, comme j'essaye de le faire de temps en temps, de saluer le travail des organisateurs , des arénéros et de tous ceux qui travaillent avant, pendant et après, avec Daniel Gimenez (ci-dessous au 1er plan) pour offrir le meilleur à ceux qui leur font confiance.
Enhoarbuena para todos ! Vous trouverez, ci-dessous, une sélection de photos (les 6 toros) et vous pouvez feuilleter l'ALBUM-PHOTOS complet en cliquant sur ce LIEN ... Vous pouvez aussi, lire la reseña taurine (pléonasme) et technique de mon ami "Paco" sur son site torobravo.fr ... Contrairement à moi, qui revenais de Nîmes, Paco revenait de VIC ! Ceci explique un point de vue sensiblement différent du mien, outre une connaissance et une longue expérience que je n'ai pas. Et puis, heureusement que l'on n'est pas toujours sur la même longueur d'onde, ça paraîtrait suspect à la longue !
Picadors confirmés et picador en apprentissage, pas gâté pour sa 1ère ! Marie, ganadera "en herbe" ...
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COMMUNIQUE DES ARENES DE NÎMES - DERNIERE MINUTE !!! Plus de doute, le mano à mano MORANTE – MANZANARES aura bel et bien lieu le samedi 15 septembre 2012. Pour donner encore plus de force à cette féria exceptionnelle le cartel de la corrida de clôture (dimanche 16) est désormais un mano à mano : EL JULI – CASTELLA. Les affiches : - Jeudi 13 septembre - 17h30 Novillada : novillos à désigner pour Juan Leal, Roman ( triomphateur aux dernières Fallas) et un 3ème novillero à désigner. - Vendredi 14 septembre - 17h30 : Toros de Robert Margé Mano à mano Javier Castaño - Julien Lescarret qui fera ses adieux au public de Nîmes. - Samedi 15 septembre - 11h30 : Corrida équestre ( hors abonnement) Toros de Los Espartales pour Pablo Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena et Joao Moura fils. - Samedi 15 septembre - 17h30: Toros de Victoriano del Rio Mano à mano Morante de la Puebla - José Mari Manzanares. - Dimanche 16 septembre - 11h30 : Toros à désigner Solo de José Tomas. - Dimanche 16 septembre - 17h30 : Toros de Daniel Ruiz Mano a mano El Juli - Sébastien Castella
RENSEIGNEMENTS : Tél. : 0 891 701 401 (0,225 € TTC/mn) (Communiqué)
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FERIA DE PENTECÔTE A NÎMES CORRIDA DU VENDREDI 25 MAI 2012 A 18H 6 TOROS DE "CARCIGRANDE" pour
EL JULI SEBASTIEN CASTELLA JIMENEZ FORTES (Confirmation d' alternative) CLIQUEZ SUR LA PHOTO CI-DESSOUS POUR FEUILLETER L'ALBUM-PHOTOS DE LA CORRIDA
"Tu nous fais une "belle" photo et tu nous "mets" sur ton blog" ... qu'ils m'ont demandé, mes amis Istréens Voilà les gars, c'est fait ... !
"Chicuelo II" et son "Chef" Rudy sont opérationnels ... Le palco est ... opérationnel, aussi ... Le paseo peut commencer ... Pour cette corrida j'avais pris un peu de hauteur, car on ne peut pas tout le temps rester au ras du sol ... Plus loin, plus haut, toujours "un peu" à contre-jour, des angles différents et des photos différentes aussi mais qui peuvent être intéressantes ... Par exemple pour mieux apprécier la distance entre toro et torero, les banderilles posées corna pasada ou le fameux "julipié" ... ! Rassurez vous, je ne vais pas faire la fine bouche et encore moins l'ayatollah de service. Non, cette corrida n'était pas ennuyeuse, on a vu des toros corrects de présentation et de comportement. et pas aussi faciles que ce que l'on aurait pu le croire. Devant eux, deux figuras incontestables et un jeune torero en devenir, espérons le pour lui.
Le JULI c'est ... LE JULI ... un maestro, un artiste, un génie parfois, un magicien à l'occasion qui transforme un toro invalide en toro (presque) brave et qui, même pris au dépourvu ou en danger, trouve instantanément la solution et le geste. Le public ne s'y trompe pas en général, acquis d'emblée à la cause du maestro. Oh ! bien sûr, le JULI a son métier, en connaît toutes les ficelles? ne se prive pas de les utiliser et ça passe ... Un brin de roublardise, un soupçon de tricherie mais à chaque fois le courant passe et l'alchimie se fait ... alors ... ? Il est vrai aussi, que la corrida, vue à l'oeil nu et à vitesse normale, ne permet pas de voir tous les détails et toutes les "finesses" ... Je répète ... le Juli c'est le Juli ... Sébastien CASTELLA c'est autre chose, un autre style, un autre tempérament, une autre figura ... et, franchement, sur cette corrida je l'ai préféré au JULI. Par contre, côté exubérance c'est autre chose ... Fermé, froid, limite glacial parfois, tout au moins en apparence. Ultra concentré, c'est sûr et précision des gestes le plus souvent. Quant à espérer un sourire, même lors d'un triomphe, faut pas trop rêver. Ceci dit et vu les risques pris, ça peut parfaitement se comprendre et puis, après tout, chacun son caractère, son tempérament et la façon de s'exprimer. Quant au jeune Jimenez FORTES, ce n'est pas encore une figura et il lui reste du chemin à faire. Par contre côté motivation, engagement, courage (limite témérité) il a montré qu'il avait de quoi ... Il s'est fait sûrement peur et il a surtout fait peur au public qui n'a, avec la corrida moderne, plus souvent l'occasion de voir un tel comportement devant le toro. A revoir en tout cas pour confirmer ses bonnes dispositions affichées dans ce cartel de luxe. Et maintenant, après ces réflexions personnelles subjectives, vous pourrez lire, à la suite, la reseña, technique et objective, que le revistero "Santiago" m'a amicalement envoyée pour vous, ce dont je le remercie chaleureusement. Par manque de temps, et vu mon retard accumulé, je ne vais pas illustrer cette reseña comme je le fais habituellement ... panneaux, sorties du toril, capote, passes, estocades ... Pour voir toutes les photos je vous invite, une nouvelle fois, à consulter l'ALBUM-PHOTOS complet de cette corrida ... et je reprendrai ma "présentation" habituelle dès que j'aurai un peu rattrapé de mon retard ...
Deux figuras et un lot intéressant de Garcigrande Nîmes, vendredi 25 mai, 18 heures. Les toros de Garcigrande formaient un lot homogène, correctement présenté et avec des têtes qui plaisent aux toreros. Ils allèrent deux fois au cheval sans se faire prier, poussant lors de la première rencontre. Certains présentèrent quelques difficultés en fin de faena, s'arrêtant et tirant la cornada. Ce n'étaient pas des toros candides, mais qui laissaient au contraire planer une dangerosité, rendant le travail des maestros plus méritoire et apprécié par les aficionados. Ils rencontrèrent cet après-midi deux figuras. Mais qu'est ce qu’une figura ? Une figura c'est un torero qui a déjà fait ses preuves et s'est bâti une réputation enviable. C'est un torero dont on peut penser qu'il bénéficie souvent d'un sorteo favorable puisqu'il triomphe avec 90 % de ses adversaires. A moins que ce soit sa technique et son art qui le font triompher de la majorité des toros qu'ils croisent; là où beaucoup d'autres auraient échoué. Une figura c'est un torero qui est prêt à oublier son compte en banque, ses nombreux contrats signés à venir, et se jouer la peau car il ne peut supporter de repartir bredouille quand son compagnon vient de couper des oreilles. En ce vendredi, deux maestros ont répondu à cette catégorie d'homme hors-norme : Sébastien Castella et El Juli. El Juli (lie de vin et or) était venu ici pour triompher. Il donna de somptueuses véroniques à son premier toro (n° 68, 529 Kgs), terminées par une demie de cartel. Après la première pique poussée, Juli fait un quite par des chicuelinas citées de face. Le toro part seul et de loin, ce qui va faciliter le début de la faena. Juli donne l'impression de prendre du plaisir et nous le communique. Il va y avoir une succession de séries de muletazos donnés avec les des deux mains, entrecoupés de changements de mains, de cambios dans le dos, de derechazos avec le poignet inversé. Le Garcigrande a une bonne corne droite, et le Juli en profite pour lier trois puis cinq tours complets. Les gradins sont chauffés à blanc. Et puis, le maestro retombe dans la facilité, et veut conclure par un julipié, ce volapié qu'il donne en exécutant un cuarteo, une fois les cornes complètement passées. Mais ça ne marche pas à tous les coups, et le Juli sera puni pour ce trucage mis au point et bien rôdé. Il va pincher deux fois. Le toro va finir par tomber, et le torero devra se contenter d'applaudissements. A son deuxième toro (n° 119, 510 Kgs) El Juli donne des véroniques en delantal, pieds joints, puis deux demie-véroniques enchaînées. Il est très motivé quand il entame sa faena car Castella vient de couper une oreille. Ce toro est donc celui de la dernière chance. Une figura ne va pas passer à côté, et fera tout ce qui est possible, et encore plus, pour triompher. Il commence avec douceur, puis cite le toro de loin pour des séries de quatre redondos suivis du pecho. Il réitère avec des séries de cinq redondos. A gauche il trace des naturelles lentes, toréées et risquées, car le Garcigrande est devenu tardo et cherche le torero en fin de suerte. A ce stade, la figura reprend le dessus, oublie les euros, la famille, se met entre les cornes pour un numéro de porfia. Le toro va passer de tous les côtés, dans tous les sens, pouvant à chaque instant blesser les cuisses du torero qu'il a à quelques millimètres de portée. Julian Lopez ne veut rien laisser au hasard et rentre un peu plus académiquement a matar pour une estocade explosive. Deux oreilles arrachées à la volonté par l'une des plus grande figura du toreo.
Sébastien Castella (noir et or) est en ce moment dans la plénitude de son art. Il manifeste sa volonté de faire le « toreo bueno » avec son premier adversaire (n° 114, 530 Kgs) qu'il reçoit par de lentes véroniques, des chicuelinas et la rebolera finale. Il débute sa faena par des passes hautes données les pieds joints et sans bouger. Le Garcigrande va rapidement se révéler tardo, ce qui va obliger Sébastien à lui tirer des passes une à une. Une figure arrive toujours, en se jouant la fémorale, à lier des circulaires sans reculer, une fois à droite, une fois à gauche. C'est du bon, du très bon Castella. Il va mettre une estocade jusqu'aux doigts et coupera sa première oreille. Son dernier toro (n° 133, 518 Kgs) est moins clair, ce qui va l'obliger à le recevoir par des capotazos d'observation, puis pourra lier quelques véroniques correctes. Castella va brinder au centre et commence sa faena d'une manière explosive par deux cambiadas de dos, « à la Castella », puisque c'est lui qui a vulgarisé cette suerte. Mais c'est lui qui la réalise le mieux, avec une personnalité inimitable. Il va les enchainer de la main gauche avec une dizaine de naturelles liées, les pieds joints. Ensuite viennent des derechazos puis des naturelles exécutés avec lenteur. Le toro s'éteint et la figura voudra avoir le dernier mot. Comme El Juli, Castella va faire son numéro de porfia, ou de roulette russe. Cela chauffe les gradins, et termine la faena a mas. Sébastien va ensuite porter une estocade foudroyante qui fait tomber les deux oreilles. Avec trois trophées, Sébastien va sortir par la porte des Consuls, alors que son compagnon madrilène sortira par celle des cuadrillas. Jimenez Fortes (vert bouteille et argent) a qui on a fait subir la parodie de la confirmation nîmoise, et qui va donc tuer le premier et le dernier toro de la corrida, devra se surpasser pour rester digne aux côtés des deux monstres, des deux figuras de l'après-midi. Le garçon est courageux, un tantinet tremendiste. J'avoue avoir été par moment angoissé, me languissant qu'il en termine. Encore jeune et vert, il semble posséder la volonté et le désir de trouver une place dans l'escalafon. Son premier Garcigrande (n° 145, 519 Kgs) est un castaño bienfait auquel il donne quelques véroniques. Il fera ensuite un quite par chicuelinas lentes et mains basses. Le jeune homme va réaliser une faena par des muletazos donnés alternativement des deux mains, puis des dosantinas. Le toro est arrêté, et Jimenez Fortes va lui faire une porfia sans intérêt au cours de laquelle il va être pris à deux reprises, restant suspendu par le mollet. Il porte une épée en gendarme, puis une entière. Il sera applaudi pour sa vaillance.
Le dernier toro (n° 75, 520 Kgs) va se révéler dangereux, envoyant les cornes en fin de passe pour atteindre le torero. Jimenez Fortes va lui faire une faena de vaillant, comme un novillero d'ancien temps, au risque et péril de sa vie. C'est angoissant, mais en même temps révélateur du moral et de la détermination du jeune maestro qui n'a pas voulu baisser les bras devant ses compagnons. Avec plus d'expérience, et si les toros l'épargnent, il devrait devenir un torero à prendre en compte. Il va porter une épée de travers, puis une entière. Un avis sonne. Deux descabellos achèvent le toro. Jimenez Fortes est applaudi et quittera les arènes sous les ovations. Une bonne corrida de Garcigrande, deux figuras, un vaillant, et des arènes peines, vive la féria! C’était la reseña de « SANTIAGO »
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Photo DR Les arénes de St Vincent de Tyrosse ont le plaisir de présenter la dernière corrida en France de la carrière d'EL FUNDI le dimanche 22 juillet 2012 à 18h face à des taureaux d'El Tajo et La Reina propriété de JOSELITO (prix des critiques taurins du sud ouest 2011, triomphateur de Bayonne et Garlin). Une corrida portugaise aura lieu le 23 juillet à 21h30. COMMUNIQUE
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